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Contrôle et sécurisation des zones frontalières. Pratiques et discours en France et au Canada
sous la direction de Jean-Valéry Letterman et Eric Tabuteau
Que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord, la notion de frontière fixe impliquant un contrôle systématique à l’entrée ou à la sortie d’un territoire cède progressivement la place à un concept plus souple favorisant d’abord une meilleure circulation des biens, et ensuite une meilleure mobilité des personnes.
La plus grande intégration économique des continents européen et nord-américain réalisée ces vingt dernières années a poussé les nations signataires des traités qui les ont rapprochées (Maastricht / ALENA) à revoir les modalités de passage de leurs frontières communes afin de les simplifier. La convention de Schengen en Europe et les programmes FAST ou NEXUS en Amérique du Nord sont nés de ce désir de garantir la fluidité des échanges entre pays partenaires.
Mais les Etats impliqués ont dû concomitamment repenser les moyens de contrôler l’accès à leur espace national pour continuer à en assurer la sécurité optimale. L’avènement de la globalisation a généré une nouvelle criminalité très mobile qu’il a fallu entraver et l’accroissement des actes terroristes dans le monde a suscité une tentation de repli sécuritaire en contradiction avec la diffusion du libre-échange.
Que ce soit en France ou au Canada, les forces de sécurité intérieure ont été amenées à faire évoluer leurs missions afin de continuer à assurer efficacement la surveillance des zones frontalières dont elles avaient la responsabilité, sans toutefois en restreindre la perméabilité.
L’objet de cet ouvrage collectif est donc de proposer un état des lieux des missions qui incombent aujourd’hui aux forces de sécurité françaises et canadiennes en matière de contrôle et de sécurisation des zones frontalières, et de s’interroger sur leur évolution permanente, notamment dans le contexte de l’avènement du cyberespace.
La plus grande intégration économique des continents européen et nord-américain réalisée ces vingt dernières années a poussé les nations signataires des traités qui les ont rapprochées (Maastricht / ALENA) à revoir les modalités de passage de leurs frontières communes afin de les simplifier. La convention de Schengen en Europe et les programmes FAST ou NEXUS en Amérique du Nord sont nés de ce désir de garantir la fluidité des échanges entre pays partenaires.
Mais les Etats impliqués ont dû concomitamment repenser les moyens de contrôler l’accès à leur espace national pour continuer à en assurer la sécurité optimale. L’avènement de la globalisation a généré une nouvelle criminalité très mobile qu’il a fallu entraver et l’accroissement des actes terroristes dans le monde a suscité une tentation de repli sécuritaire en contradiction avec la diffusion du libre-échange.
Que ce soit en France ou au Canada, les forces de sécurité intérieure ont été amenées à faire évoluer leurs missions afin de continuer à assurer efficacement la surveillance des zones frontalières dont elles avaient la responsabilité, sans toutefois en restreindre la perméabilité.
L’objet de cet ouvrage collectif est donc de proposer un état des lieux des missions qui incombent aujourd’hui aux forces de sécurité françaises et canadiennes en matière de contrôle et de sécurisation des zones frontalières, et de s’interroger sur leur évolution permanente, notamment dans le contexte de l’avènement du cyberespace.
Le Colonel (G) Jean-Valéry LETTERMANN est actuellement auditeur de la 67ème session nationale politique de défense de l'IHEDN.
Eric Tabuteau est maître de conférences d'anglais appliqué à l'université Jean Moulin Lyon 3.
Michel Houliard Editeur, 2014, 140 p.