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Séminaires de domaines 2026-2030
- Domaine 1 du CEL
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Constructions linguistiques et représentations : continuités, fractures et adaptations
Ce domaine vise à explorer les dynamiques des représentations – qu’elles soient d’ordre sociétal, culturel, idéologique, identitaire, etc. – à travers le prisme des constructions linguistiques, entendues comme les manifestations formelles et fonctionnelles du langage dans ses différentes composantes. L’analyse mobilise les principaux niveaux de la linguistique théorique et descriptive : phonologie et phonétique (systèmes sonores, évolutions prosodiques), morphologie (formes et structures des lexèmes), syntaxe (organisation et hiérarchisation des constituants de la phrase), sémantique (construction du sens), lexicologie (organisation et évolution du lexique) ainsi que pragmatique (emploi du langage en contexte, actes de langage, implicites, etc.).
L’approche adoptée est résolument diachronique, incluant tant les évolutions de longue durée (diachronie longue) que celles de courte durée (diachronie courte : variations récentes, changements en cours), afin de mettre en évidence les mécanismes de continuité, de rupture et d’adaptation linguistique. En parallèle, une perspective contrastive – comparant différentes langues ou variétés linguistiques (régionales, sociales, historiques) – permet de mieux cerner les spécificités de chaque système linguistique et de comprendre comment ceux-ci encodent, véhiculent ou remodèlent les représentations collectives.
Ainsi, ce domaine cherche à démontrer que les représentations sociales ne sont pas seulement exprimées par la langue, mais qu’elles sont en partie co-construites par elle, à travers des structures langagières en constante évolution, façonnées par des facteurs internes (propres au système linguistique) et externes (sociaux, historiques, culturels). - Domaine 2 du CEL
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Expressivités discursives : affects, attitudes et positionnements
Ce domaine de recherche s'attache à l'étude des expressivités discursives, entendues comme l’ensemble des procédés linguistiques et paralinguistiques par lesquels les locuteurs-trices manifestent des affects, des attitudes, des jugements de valeur et des positionnements énonciatifs (connus sous le terme de stance en anglais). L’objectif est de dégager comment la subjectivité s’inscrit dans les productions langagières, qu’elles soient orales ou écrites, spontanées ou codifiées, à travers une diversité de genres discursifs (discours médiatiques, politiques, littéraires, numériques, institutionnels, etc.).
L’analyse porte ainsi sur les marques linguistiques de la subjectivité, telles que les modalisateurs, les adjectifs évaluatifs, les adverbes, les interjections, les constructions syntaxiques expressives, les stratégies de focalisation ou encore les procédés rhétoriques (métaphore, métonymie, euphémisme, etc.). Elle mobilise les outils de la linguistique énonciative, de la pragmatique, de l’analyse du discours, de la linguistique cognitive et de la linguistique de corpus pour étudier comment les locuteurs-trices construisent et négocient leurs postures affectives et évaluatives lors d’interactions orales et/ou écrites.
Ce champ explore également les liens entre expressivité et performativité du discours, en s'intéressant à la manière dont les émotions, attitudes et jugements exprimés influencent les effets pragmatiques du discours, notamment en termes de persuasion, de manipulation, de polémique ou de construction de l’identité. La perspective adoptée peut être diachronique, synchronique ou contrastive, permettant d’appréhender à la fois les invariants, les évolutions et les variations socio-discursives des modes d’expression de la subjectivité.
Cette approche entend contribuer à une meilleure compréhension du rôle fondamental de l’énonciateur-trice dans tout acte de communication, en insistant sur le caractère situé, affectif et interactionnel de tout acte énonciatif, comme dans le cas de l’humour par exemple.
2025
1er séminaire du domaine 1 du CEL « Constructions linguistiques et représentations : continuités, fractures et adaptations »
Mardi 9 décembre 2025 (9 h – 12 h)

